Quand j’étais immortel…

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Le 28 novembre 2020 par Jean-François Dortier

Jusqu’à l’âge de 38 ans, je me suis cru immortel. Vraiment. Depuis j’ai admis que j’allais mourir un jour. Le temps m’était donc compté. Ce fut une renaissance ! Sans cela mon projet de troisième vie n’aurait pas vu le jour.

A lire dans l’Humanologue :

« Le film de la vie, de la naissance à la mort ».


3 commentaires »

  1. Georges Chapouthier dit :

    J’ai eu un autre parcours : comme beaucoup d’autres pour qui je veux témoigner, la mort de mon père, quand j’avais huit ans, m’a tout de suite familiarisé avec la fragilité de l’existence.

  2. Merci Georges
    Ton histoire me confirme d’une certaine façon que la mort des proches est décisive pour prendre ou non conscience de sa vulnérabilité.
    Moi, il m’a fallu attendre 38 ans pour comprendre ce que certains, comme toi, ont découvre bien trop tôt.
    JF

  3. Mr Yves MILLET dit :

    J’ai été confronté très jeune à la mort de proches (mes grands-parents notamment) que j’ai accompagnés dans leurs derniers instants; puis plus tard celle de mes parents (47 pour ma mère, 64 ans pour mon père) et tout récemment celle de mon épouse (75 ans) après 50 ans de mariage. Lorsque la mort de très proches nous touche, on croit que jamais on ne pourra s’en remettre. Et pourtant, le temps ne permet pas d’oublier, mais apaise l’intensité de la douleur, on apprend la résignation, on accepte la fatalité que la vie n’est pas éternelle. Ayant « vécu » personnellement une expérience de mort imminente, la mort, en tant que telle, ne me fait pas peur, elle peut même être « désirable », croyant ou pas. Seules la souffrance physique et la détresse morale sont à craindre.

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