« Salope ! », « sale pute ! ». Comment réagir aux insultes ?

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Le 7 décembre 2017 par Jean-François Dortier

Vendredi dernier, j’étais à Bordeaux pour faire une conférence sur le thème de l’empathie et la bienveillance. Le public était composé d’environ 200 travailleurs sociaux, (éducateurs, psychologues) qui travaillent dans des établissements d’accueil pour d’enfants et des adolescents en grosses difficultés.

Le plan de ma conférence tenait en trois parties :

  1. L’empathie en théorie (« de quoi parle-t-on ? Comment elle se présente chez les animaux, comment elle apparaît chez l’enfant humain), qu’est ce que la « philosophie de la sollicitude ») .
  2. l’empathie en pratique : comment l’empathie et la bienveillance ont fait leur entrée à l’hôpital, dans l’éducation, dans le management.
  3. L’empathie en questions : faut-il toujours être bienveillant et emphatique ? Quels sont les effets pervers ? Comment faire face à certaines situations-problèmes : comment recadrer sans blesser ? comment subir les frustrations ou les agressions tout en restant « bienveillant.

Cette dernière partie à sans doute poussé un des participant à réagir. Quand est venue la séance des questions, un homme d’une cinquantaine d’années s’est levé du fond de la salle pour faire ce témoignage. Le type s’est présenté comme un « personnel technique » d’un ITEP (ces établissements reçoivent des enfants et ado, qui ont de gros problèmes de comportements qui les rend inaptes à la scolarité normale). Son job consiste à chercher les jeunes à leur domicile et les reconduire le soir ou le week-end.

« L’autre jour, une collègue était partie faire sa tournée du matin. A l’arrière du véhicule, il y avait de l’agitation, et un début de rixe entre deux gamins. Ma collègue a voulu ramener le calme et a demandé à un des gamins, un petit caïd de 14 ans de se tenir tranquille.

En retour, le gamin a répondu : « Ta gueule, salope, ».

– Quoi ! Qu’est ce que tu viens de dire ! ?

– Ta gueule, sale pute ! ».

Sylvia est resté sans voix, assommée, clouée… Que faire ? Comment réagir ?

C’est en somnambule qu’elle est arrivée jusqu’à l’établissement. Là, elle est allé voir le directeur. Pour les éducateurs, c’est monnaie courante de se faire provoqué, insulté et parfois bousculé. « Personne n’est vraiment préparé et vacciné contre ces agressions. Sylvia, 45 ans, n’est pas une novice. Mais là, elle avait reçu un rude coup. Le directeur a convoqué le garçon et exiger des excuses. Mais le gamin a refusé. »

La confrontation a donc tourné court. A l’affront, à l’humiliation, c’est ajouté le fait que le soir même, « Sylvia a du ramener le garçon chez lui. En montant dans le véhicule, il a ricané en la regardant ».

Valérie est rentrée chez elle, KO, effondrée. Le lendemain, elle a raconté l’affaire à son collègue. Il n’y a pas eu de suite. Des affaires comme celle là, il y a bien d’autres toujours… Alors Sylvia s’est tue.

Après la conférence, il y avait un cocktail dinatoire. Je suis retourné voir le type pour lui demander des précisions.« Je m’en veux car je ne me suis pas aperçu qu’elle avait été sévèrement touchée. Quelques jours plus tard, elle a été arrêtée. Je crois qu’elle est en dépression. Je regrette de ne pas l’avoir vu qu’elle était aussi mal. Et pourtant je la connais bien. Ça fait des années qu’on travaille ensemble. Et ce n’est pas normal que le directeur n’ait rien fait et que le gamin, ne soit pas sanctionné. Nous autres, le personnel technique, on est n’est pas considéré comme il faut. Pourtant nous aussi on vit avec les gamins et on les prendre en charge tous les jours ».

Evidemment ce témoignage n’appelait pas de réponse de ma part. Je me suis d’ailleurs abstenu de répondre. Qu’aurais-je fait à la place de Sylvia? Qu’aurais-je fait à la place du directeur de l’Institut? A la place de son collègue ? A la place d’un éducateur chevronné face à des enfants détraqués et qu’il faut éduquer ? Comment aurais-je réagi, si j’avais été Sylvia ? Comment réagir quand un adolescent vous balance en pleine figure : « ta gueule, salope », « Ta gueule sale pute » !

Et vous comment auriez vous réagi ?

Je vais y réfléchir et reviendrait bientôt en discuter ici. En attendant, vos réactions m’intéressent et me seront bien utiles.

—–

[1] Les Instituts Thérapeutiques, Educatifs et Pédagogiques (ITEP) accueillent des enfants et adolescents qui présentent des troubles du comportement qui les rend inapte à la vie scolaire ou l’apprentissage normal.

 


23 commentaires »

  1. Chapouthier dit :

    « Il n’y a pas eu de suite ». Dans ce cas, comme dans beaucoup d’autres en France, il y a des victimes, mais pas de punition des coupables. Sans vouloir, en aucun cas, être sanguinaire (je rappelle que, pour les cas graves, je suis opposé à la peine de mort), ne peut-on concevoir dans notre pays, une justice moins laxiste ?

  2. gryson marie-christine dit :

    Bonjour,

    Si je peux me permettre,je suis psychologue clinicienne travaillant depuis longtemps comme formatrice auprès des travailleurs sociaux ( en plus de l’exercice en Cabinet de Psychologue en libéral et de nombreuses années d’expertises judiciaires) un conseil qui a fait ses preuves: avoir sur soi un petit carnet et demander à l’auteur de l’injure d’y écrire ce qu’il vient de dire…il refusera, alors l’écrire soi-même.C’est intéressant à de nombreux niveaux, les plus évidents étant la protection psychique par l’action pour l’éducateur et pour l’auteur, une inscription de son injure dans le domaine du symbolique et de la prise de conscience.Pour le reste, il faudrait plusieurs pages et du temps pour l’exprimer…

  3. jean Lambret dit :

    Bonjour. Comme animateur socio culturel, je pratique l empathie et la bienveillance comme mode de communication. Mais dans plusieurs situations, je privilegie d autres attitudes, plus adaptees. Par exemple, quand un enfant s agite en bord de route, je m interpose. Dans la situation citee, j aurai tente d exprimer mes sentiments: Je suis blesse par tes mots. Effraye par ta violence. Puis laisser la possibilite au jeune de retirer ses mots en indiquant les consequences: La demande de sanction. Et c est vers la hierarchie que j aurai transmis cette demande, par ecrit. Le droit est une source de pouvoir pour les victimes. Qu ils soient salaries, ou mineurs proteger, non?

  4. Jane dit :

    Le problème posé en termes binaires SANCTIONNER (autorités institutionnelles)ou bien FAIRE PRENDRE CONSCIENCE (autorité individuelle) ne devrait-il pas être traité au cas par cas (*)?
    On peut toujours faire prendre conscience à beaucoup de ces jeunes de ce qui caractérise leur langage, et les amener à retrouver d’où leur vient ce type de langage, ce sera constructif pour plusieurs, mais si d’autres ne veulent pas répondre à ces deux points, il nous reste à tester des stratégies de communication verbales ou d’une autre sorte, et sur la durée d’un accompagnement ré-éducatif, sans doute au moyen des arts et de la culture qui enseignent beauté et laideur, dans un dialogue inscrit dans l’Histoire de l’Humanité et dans les histoires personnelles. C’est là que nous avons besoin des psychologues et même des psychanalystes mais aussi des médiateurs culturels invités dans des projets de classe qui incluent les couches sociales et les parcours hors normes. Une école des différences qui se donnera les moyens de montrer que des évolutions positives sont possibles. Avant d’envisager sanction, prison, exclusion, et recours au Conseil de classe ou à la justice. Quant aux victimes, surtout féminines, il est nécessaire d’avoir un comité de soutien entre collègues, pour dialoguer avec les familles et le coupable lui-même, dans le but de replacer chacun sur le fondement fraternel républicain, de faire envisager les conséquences d’un tel langage, sur le coupable et sur la victime mais aussi sur le les élèves témoins.
    (*) Par exemple, ces autres mot s(moins grossiers parce qu’ils portent sur l’intelligence des uns et des autres, et non sur le sexe réduit à une honte) s’entendent dans certains collèges, « elle est folle /il est maniaque ou sadique/ la folle/ le maniaque ou le sadique » mais sont-ils des insultes ? Prononcé en face d’une notion, d’une phrase d’auteur, d’une œuvre ancienne, d’un critère d’évaluation, d’une appréciation écrite sur copie ou sur bulletin, ces mots signalent davantage une ignorance ou une incompréhension que le maître peut prendre le temps d’expliciter autrement que par un enseignement classique, ou de justifier par rapport à l’évaluation finale officielle. Et entretien avec les parents, en présence ou non du professeur principal (raison suffisante de cohésion éducative dans l’établissement.
    Nous attendons avec impatience la suite concrète promise dans ce blog : mesures existantes et solutions diverses connues ayant été évaluées.

  5. riondel dit :

    Bonjour,

    Il me semble que devant ces réponses: « Je suis blessé par tes mots. Effrayé par ta violence », l’ado va être ravi !

    C’est justement ce qu’il veut ! Blesser, faire peur et agresser.

    Un adulte qui dit à un gamin « tu me fais peur » a du soucis à se faire.

    C’est l’état de la société aujourd’hui: elle dit à ces gamins qu’ils lui font peur. Donc ce sont eux qui ont le pouvoir.
    Grave erreur à mon sens: donner de la puissance à ces enfants c’est les encourager dans leur comportement.
    Une réponse « impuissante » et molle ne peut donc que les renforcer.

    Il y a transgression et bêtise. Ce n’est pas rendre service que de ne pas le faire comprendre fermement à partir d’une position d’adulte. Individuellement et collectivement.

    Je propose un début de piste avec ça:

    https://fr.wikihow.com/ignorer-les-insultes

  6. riondel dit :

    La proposition de gryson marie-christine, d’écrire l’insulte est intéressante à mes yeux par son pouvoir de déstabilisation de l’auteur, qui se trouve dans une configuration inédite.

    Mais c’est potentiellement violent si on se trouve face à un gamin qui ne maitrise pas l’écriture.

  7. Gallot dit :

    Une paire de tartes dans la gueule …

  8. J.C. dit :

    Pour ce qui me concerne, je trouve la situation extrêmement simple (si je puis dire).
    Cet ado n’a pas à insulter une adulte et de ce fait il doit y avoir sanction pour le recadrer.
    1)Convocation de « parents » et demande d’excuses par ce jeune.
    2)Sanction obligatoire par l’institution.
    3)Si le jeune refuse les excuses, alors plainte au pénal pour injures ( et pas insultes).

    Les adultes ne sont pas des punching ball, l’éducation peut faire mal même si elle ne doit pas faire du mal (l’intention est bien différente).
    C’est du bon sens pour vivre en bonne intelligence.
    Ces jeunes sont déstructurés?! Soit! Mais ils doivent comprendre que la liberté ce n’est pas la licence et le manque de respect.

  9. Depal Florence dit :

    Bonjour
    La fille de mon ami a déménagé de Brest chez son père en Allier avec son
    Son fils son new copain et sa mère l’ex1 de mon ami… il a vécu 25 ans avec autre femme après…dont il est séparé…
    Depuis la venue de ces femmes mère et fille dans la maison de mon ami… je ne suis rejetée… ainsi il a refusé ma presence chez lui a un repas avec dautre membres de amille que je connais sous pretexte que sa fille ne voulait pas de ma présence
    Elle le mène par le bout du nez et il est aveugle a lui obeir comme un ptit toutou….
    Depuis on sengueule je ne supoorte pas quil vive chez elles dans sa maison et defend toujours sa connasse de fille… il voudrait venir chez moi or la bagatelle et repartir les retrouver…. je suis bloquee C hors de question il ma fait du chantage que je ne le verrai plus si je naccetpt pas sa garce de fille qui n’a a mon sens que le reve de rassembler ses parents…
    Elle ma traité de pute.. et pour finir par quelle nallait pas me rater…
    Et jamais son pere na reagi aux insultes de sa princesse il lui trouve toujours des excuses…et moi je serai la coupable alors que C moi la victime de sa machination
    Je ne vzus pas bien… le toubib dit que je suis en depresdion… et je ne vois pas d’issu….sauf peutetre de disparaitre….

  10. Marc dit :

    Bon jour j’ai une fille dans mon collège qui m’a dit à cette pute en parlant d’une autre fille donc je le smontre à l’autre fille et elle a dit qu’elle va le montrer à sa mère et à la police donc esque moi je risque quelque chose car c moi qui a MO trer a ma pot qu’elle l’avait insulter quand même ! Et esque celle qui a insulter aura droit. A payer si oui combien ?? (esque vous pouvez ne pas montrer ce message à la police ou à des gens) moi je ne veut pas d’embrouille avec la police met vu que j’ai dit sa a ma pot je c pas si la police voudra me convoquer

  11. Dezard dit :

    Bonjour
    ON l’insulte souvent et le pire par message de sale pute ou grosse et du harcèlement de mon ex qui travaille et se rend pas compte ca blesse et fait de la peine la personne.
    Comment faire comprendre le mal être que ça me faire niveau moral faire peur appelé de l’aide.pas être seule au travail.

  12. DURAND dit :

    Bah aujourd’hui je suis fais insulté pas une petite gamine qui est dans mon bus tout les jours elle s’appelle Kim elle a 15 ans mais elle est fait pas.
    Qu’est ce que je peux lui répondre à cette insulte « salope » c’est ce qu’elle m’a dit.

  13. Hjjkjbb dit :

    Vous pouvez tous rendre l’insulte vu que personne ne réagit

  14. insulte dit :

    faut pas être assommé pour ça.
    Soit tu t’en bats les couilles, soit tu lui mets une tarte.
    mais c’est que des mots.

  15. Quénaon dit :

    Je m’appel jean Marc et j’ai insulté ma copine de pute, je me sens trop mal, je vois un médecin et un psy, je prends un traitement, je suis un adulte très difficile, je suis pourtant actif dans la vie, mais une fois au sommet, je me casse souvent la gueule, c’est ÉREINTANT,je peux vous le jurer !!!!, je veux être un homme correct et courtois, pourtant……, d’habitude, je le suis…,alors ? Comment faire pour que ma vie ne déraille plus !!! S’il vous plaît ! Aidé moi par pitié de grâce !!!!

  16. Quénaon dit :

    Publié mon appel, répondez moi, je voudrais entendre une réponse de femmes qui ont reçu ce genre d’injures pour que je comprenne ce que cela fait, et ce que cela m’aurait fait, si ont me l’aurait dit pour moi !!!! S’il vous plaît, merci !

  17. Bie dit :

    Bonjour, le fils de 14ans de mon compagnon m’a traité de pute car on se crié dessus. J’ai de suite reagie en lui demandant pardon !!!il a répéter. Je lui ai demandé de s’occuper de ses affaires. Il a continué, j’ai donc cherché le soutien de mon ami. Il n’a pas reagie. Donc pour couper court avec l’ado je lui ai dit que sa mère avait de la chance de ne plus l’avoir, qu’elle pouvait respirer elle au moins. ( il y a trois ans il a mi sa mère en médiation pour ne plus aller chez elle, parce que son beau père lui avait mi une tape sur la tête quand il faisait ses devoir, avec la venue d’une demie sœur) j’ai toujours entendu mon compagnon porté des tort à la mère de son fils. Beaucoup de personnes dans mon entourage le pense bipolaire ou pervers narcissique.enfin je dois partir !!! Pour mon enfant, qui en subit les conséquences. Ces pas facile avec un salaire à 750 euros.

  18. Latrache dit :

    Bonjour messieurs dames. Je me permets de commencer ainsi : Les gens en général,en dépit de tout autre trait de caractère. sont deux genres distincts.qu’ils soient adultes où jeunes. Ils sont respectueux ou l’inverse, irrespectueux voir insultants menaçants. Que pensez vous d’une situation que je vis depuis assez longtemps (environ 3 ans): dans mon ancien logement, une partie de mes voisins m’insultaient de l’extérieur ( une fois me retrouvant chez moi dans mon logement, souvent quand je suis seul). Faisant un tapage énorme presque tous les soirs. J’ai donc déménagé ailleurs. J’avais les fenêtres côté cour. Depuis J’ai la fenêtre sur la rue ( les insultes viennent de « quelques » gens divers  » jeunes comme adultes » hommes ou femmes passants en bas de chez moi dans la rue ( ceci est un témoignage sobre, avec quelques preuves). Autre détail intriguant à mon sens (non pas dans la chronologie après mon déménagement…mais, pour dire, en même temps que mon arrivée : les voisins claquent les portes très fort tout au long de la journée  » à quelques reprises biensure, mais s’étalant sur la journée.
    Dans la rue ( sur laquelle donne ma fenêtre, certains et certaines s’arrêtent le temps d’ouvrir là où les portières de leurs voitures pour les refermer fort, et repartir ( presque les mêmes gens à chaque fois).  » Quand je vous transcrits mon récit et mon vécu,de cette situation d’humiliation voulue…je me demande bien si un cerveau d’ont le mécanisme logique et cartésien pourrait bien me croire. Pourtant moi même étant plutôt logique j’ai dû mal à croire mes oreilles  » quelques enregistrements de ma part, m’ont pourtant vite mis la puce à l’oreille comme on dit.
    Tout celà (insultes,et comportements) est accompagné en général de phrases types : gros pd, il doit travailler lui, c’est un bon lui, c’est un français lui, il est là, et d’autres menaces…( en employant toujours la troisième personne du singulier « lui »

    Intriguant insultant rabaissant voulu et bien rodé. Tél est ce comportement et ces insultes et injures répétées… pourtant vrai avec quelques passages audio ( qu’en pensez vous ? J’aurais besoin de vos avis voir de votre soutien éventuel)
    Un homme simple de presque 40 ans hétéro, sans problèmes, pacifistes et pacifique. Ceci dit, Au delà d’être une énigme à mon sens. Cette façon de faire est déprimante un petit chouïa. Je vous l’écris sur ce fil, du fonds du cœur et avec le coeur léger. Très impatient de lire vos commentaires et savoir si dans votre entourage ou celui de vos amis, quelqu’un aurait vécu ou vivrait la même situation  » je précise que c’est quotidien, le jour comme la nuit  » se relayant entre quelques ( plus d’une dizaine…de personnes) et quelques voisins.
    PS: ce n’est en aucun cas un état d’esprit ou une imagination, hallucination ou invention. Un simple constat personnel et vécu au quotidien.

  19. Bon, Quelle est la réponse ??

    Comment réagir quand un adolescent vous balance en pleine figure : « ta gueule, salope », « Ta gueule sale pute » !

    Moi, c’est effet « écho », il m’insulte, il le sera.
    Quoi que l’on lui dira ou pas, il continuera, un ado insulté, il l’est depuis longtemps et soit ça a commencé chez les parents ou très souvent, à l’école !
    Vive L’école !!

  20. BIGOUDE dit :

    Très tardivement…
    J’ai été traitée de salope deux fois dans ma vie: par un clochard alors que je marchais dans la rue à Paris ; je portais une robe longue noire et décoltée mais enfin pas provoquante ; cela m’a bouleversée, je n’en suis pas revenue. C’était l’une des premières fois que je portais cette robe que j’aimais et franchement, ça m’a marqué. C’était un clochard aviné, j’aurais pu prendre les choses avec indifférence mais non ! On est déstabilisé quand on a déjà été blessé.
    La deuxième fois était la pire car cela s’est passé en famille à Noêl 2017 ; c’est drôle, les dates correspondent à peu près à la rédaction de cet article ; si seulement j’avais pu le lire avec ses commentaires ! Bref un beau-frère qui traite de salope sa belle-sœur -moi-même- sans que personne ne réagisse et bien, ça vous laisse des traces. Donc la famille, le nom que l’on donne à cette chose, j’ai décidé de ne plus la voir. La famille est bien sûr le berceau des inégalités et des souffrances d’une partie de la population.
    Quand va t-on enfin comprendre que tout se joue dans l’éducation et que c’est là qu’il faut mettre le paquet dès les premières années ?
    En attendant le prochain « salope », réfléchir sérieusement à l’attitude adéquate !

  21. Bardou Isabelle dit :

    Bonjour moi osi je sui fait traité par ma voisine de salope folle et dégage et qu’elle m’accuser d’avoir mi un masque dan sa boîte à lettre demande des conseille koï faire car moi pa bien au niveau santé aider moi répond moi merci

  22. mohamed dit :

    Bonjour,
    le palmarès de la langue de pute est décerné à MR BOUAOUN 120 chemin des pins 30700 Uzès, car traite les femmes de salope, sale pute, toute la journée devant chez lui

  23. JoalF dit :

    Bonjour,
    depuis que un imbécile n’a pas arrêté de me dire »t’es une pute »sans arrêt en insistant et que je lui ait « oui,tu as raison »pour qu’il me laisse tranquille je me suis retrouvée harcelée de mes 28 ans jusqu’à mes 43 ans (mon âge aujourd’hui par tout mon quartier(le 7e a Marseille et le quartier de Samatan a Marseille)cet imbécile est d’ailleurs le même qui avait fait un doigt d’honneur a ma grande soeur depuis sa fenêtre quand il avait 14 ans et cet imbécile sait et se doutait que je n’étais pas une pute et bien malgré ça il a (j’ai fini par le comprendre)a dit dans tout le 7e et dans tout le quartier de Samatan que je suis une pute et depuis tout le monde de tous âge et toutes tranches sociales et de tous les quartiers de Marseille sont persuadés que je fais le trottoir et le traitent de « pute »,me surnomment »la puta, »la pute »,me traitent de prostituées et quand ils parlent de moi disent: »la puta »ci , »la pute »ça,me disent: »tu es la pute »,et en plus m’espionne,je précise que je n’ai jamais fais le trottoir et que je ne fais pas le trottoir et que je ne le ferais jamais ;les gens me surnomment ma fille et moi »les putes » quand ils parlent de nous,ils disent « les putes »ci et les « putes »ça,quand les gens me voient chez Super U ils disent »il y a la pute » ou parfois dans la rue et disent a leur/s ami/s en me montrant du doigt »ça c’est la pute »ou « ça c’est la puta »et ils disent de moi ou de ma fille et moi depuis chez eux ou quand ils viennent voir leurs amis dans ma rue »c’est une pute » ou « c’est des putes » en bref je suis harcelée par tout mon quartier,par tout le 7e et par tout Marseille,la police me dit qu’elle ne peut rien faire car ce n’est pas physique et de plus je ne connais pas les noms de mes harceleurs du coup ça donne des plaintes contre X ce qui ne donne rien au final,la seule chose que je connaisse de certains de ces gens sont leurs prénoms : Étienne,Jean, Gisèle et je sais qu’ils habitent en face de chez moi(j’habite au 13 Rue Olive au 1er étage) mais comme je ne connais pas leurs noms de Famille et que je ne les ai pas filmé je n’ai aucune preuves concrètes a apporter à la police ,du coup ils peuvent continuer de me pourrir la vie ,d’ailleurs ils me harcèlent 24h/24,7j/7,matin, midi et soir,semaines après semaines,mois après mois,chaque année,j’ai même été harcelée le jour de Noël,le jour du droit des femmes,le jour de la fête des mères et le jour de mon anniversaire et même pdt les vacances scolaires et le pdt les vacances d’été ,il n’y a que quand ils ne sont pas là qu’ils ne me harcèlent pas;logiquement le petit imbécile (que je surnomme comme ça car il est un imbécile)aurait dû comprendre que je n’étais pas une « pute »,voir début de mon texte (c’était logique que je lui avait dit « oui tu as raison »,juste pour qu’il me laisse tranquille n’importe qui aurait compris ça mais je me demande s’il ne m’aurait pas réellement cru ça et du coup pris au mot dans ce cas il est idiot ou n’a pas compris),le soucis c’est que malgré toutes les preuves réelles que les gens voient de ma part qui prouvent que je ne fais pas le trottoir ils continuent de croire cet imbécile qui est soit un mythomane soit un menteur pathologique soit complètement débile et moi ils refusent de me croire alors que ça se voit comme le nez au milieu de la figure que je ne suis pas une « pute »,tout ceci m’a détruit psychologiquement et du coup je me méfie de tout le monde et je me trouve moche et le truc le plus terrible c’est que j’ai perdu ma Maman que j’avais 41 ans pdt mon harcèlement du coup j’ai été harcelée pdt mon deuil également,pas super je dois vous le dire, voilà toute mon histoire triste

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