Feuilletez l’humanologue

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Le 17 septembre 2020 par Jean-François Dortier

La campagne de soutien à L’Humanologue à débuté sur Ulule

Vous pouvez avoir aussi un avant goût du contenu en feuilletant quelques pages sur le site de Sciences Humaines.


Soutenez L’Humanologue !

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Le 16 septembre 2020 par Jean-François Dortier

Ça y est ! C’est aujourd’hui que commence la campagne participative de soutien à L’Humanologue sur la plateforme ULULE

Acheter le numéro, abonnez vous, devenez membre du club des Humanologues.

Merci de votre soutien !

C’est ici ! –> (cliquez ci-dessous)


Les humains sont d’incorrigibles rêveurs

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Le 14 septembre 2020 par Jean-François Dortier

Jour J- 3 pour l’Humanologue. Dès le 17 en kiosque en librairie et sur la plateforme Ulule ou vous pourrez m’aider au lancement en participant à la campagne de financement participatif sur Ulule. 

En attendant ce jour, voici en avant première l’éditorial du N° 1. 

« La vie est un songe » (Calderon)

Les humains sont des rêveurs.

En Australie, le « Temps du rêve » est un mythe aborigène sur les origines du monde, renvoyant au temps où les esprits l’ont créé. Le rêve serait ainsi le moyen de les voir et de les écouter.

Au fil des pages qui suivent, nous allons rencontrer d’autres rêves : des rêves d’adolescents, des rêves de migrants, des rêves de gloire et des rêves brisés.

Les êtres humains rêvent à longueur de journée : sous forme de rêveries flâneuses, d’anticipation et de projets. Il y a aussi du rêve dans leur travail, leurs inventions, leurs cuisines, leurs philosophies et même dans leurs modèles scientifiques.

Rêver est ce que l’humain fait de mieux, à tel point qu’on peut le définir commenun « primate rêveur » ou un « animal imaginatif » (p. 58).

Comprendre les humains, leur vie, leurs moeurs, ce qu’ils ont dans la tête et dans le coeur, ce qui les fait courir, ce qui les pousse à s’associer ou à s’entre-déchirer : tel est le but de l’humanologie.

Les êtres humains sont l’espèce la plus facile à observer – ils sont partout – mais la plus difficile à comprendre : ils sont des énigmes ambulantes.

Le langage est une énigme, la religion est une énigme, la guerre est une énigme, les passions humaines sont des énigmes. Tout comme restent des énigmes le fonctionnement du cerveau et le sens de l’histoire.

Et si l’on abordait ces questions avec un regard nouveau ? Un regard qui puise dans le butin extrêmement riche des connaissances acquises mais sans s’y perdre, qui s’alimente des savoirs disciplinaires mais sans jamais se laisser enchaîner à l’un d’entre eux. Un regard panoramique qui sait chercher l’essentiel derrière l’accessoire mais qui sait aussi débusquer les détails intrigants et les faits retors. Car la vie est toujours plus riche que la théorie.

Voilà l’humanologie : étudier l’humain sous toutes ses facettes avec le souci constant de traquer la nature humaine derrière la multiplicité de ses manifestations. C’est pourquoi il est question ici d’amoureux transits et d’enfants bagarreurs, de physique quantique, d’anges gardiens, de mammifères sociaux, d’extase mystique, du cortex préfrontal et d’un djihadiste au grand coeur (et de bien d’autres choses encore…).

Vous l’avez compris, l’humanologie est une science imaginaire : est forcément un peu fou celui qui se lance dans une telle aventure. Preuve supplémentaire que la « vie est un songe » et que les humains sont d’incorrigibles rêveurs ». 

L’Humanologue


L’Humanologue J- 5 !

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Le 12 septembre 2020 par Jean-François Dortier

     Chose promise, chose due !

Le Voici !

      Disponible dans les kiosques, en librairie ou en ligne *, le 17 septembre 


Le monde d’après a commencé ! Depuis 200 ans…

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Le 11 mai 2020 par Jean-François Dortier

Nous y voilà. Le jour d’après est là. Le déconfinement commence. La courbe de l’épidémie continue sa baisse un peu partout en Europe. Je ne m’inquiète pas trop d’une deuxième vague épidémique. En revanche, l’onde de choc économique est devant nous. Et il va être dévastateur. En France, les mesures de soutien ont atténué le choc pour nombre de salariés et entrepreneurs. Mais la contraction de l’économie est loin d’être terminée. Et l’effet va être dévastateur.

Depuis quelques temps, des voix se font entendre appelant à une renaissance. « L’heure est venu de reconstruire le monde sur de nouvelles bases « ;  » La crise doit être salutaire ; il est temps de repenser l’économie, la société, les modes de vie »

Pourquoi pas ? A ceci près qu’avant de se lancer dans une nouvelle aventure, nous serions bien avisé de s’y préparer intelligemment.

Comment ? C’est simple : en regardant derrière.

Car des crises il y en a déjà eu beaucoup dans l’histoire. Et des « après-crises », aussi.

Des « jours d’après », il y en a eu déjà beaucoup. Nos ainés ont déjà rêvé de « lendemains qui chantent »; ils ont craint l’apocalypse; ils ont aussi cru à un retour à la normale.

L’histoire a fait son oeuvre et tout a été expérimenté. Tout. Toutes les formules de « jour d’après » ont déjà été testées. Le communisme et les communautés anarchistes, le socialisme sous toutes ses variantes, castriste ou social-démocrates; les relances capitalistes sous leur formes, du New deal à l’économie dirigée; toutes les formules d’économie mixte, keynésienne ou capitaliste d’Etat; l’économie coopérative aussi a déjà 200 ans d’histoire. (nous le verrons dans le prochain billet)

Le propre de l’humain est de se projeter dans l’avenir et de s’inventer des mondes. C’est la même capacité qui permet aussi de se replonger en pensée dans le passé.

Si l’on veut imaginer le monde nouveau, il n’est pas inutile de regarder dans le rétroviseur. Car des « mondes d’après », il y a eu beaucoup depuis 200 ans.

Dans les billets qui suivent, je vous propose quelques rappels.

En route donc pour… le jour d’après.


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